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Au commencement, on trouve Benjamin Prévault, expert de la Maison du Saké, et son ami Arnaud de Warren, qui animent un club informel d’amateurs de Saké. En 2022, Grégoire Hugot, un chasseur de tête, amateur de bonne chère, se rend au Whisky Live, avec l’idée aussi de goûter quelques sakés. Il rencontre Benjamin, goûte beaucoup plus de sakés que prévu, découvre les nuances et subtilités de cet alcool de riz, et voilà lancée l’idée d’une saké society parisienne.
Un vrai club, avec des adhérents qui se réuniraient autour d’événements liés au saké, mais pas seulement. « On n’est pas des geeks du saké. L’idée c’est plutôt de s’ouvrir à des goûts nouveaux, de sortir des sentiers battus avec une communauté d’amateurs du bien boire et du bien manger. »
La Saké Society englobe la gastronomie, les arts et tout ce qui est japonais, ou même asiatique. Grégoire embarque Aude Smiejan dans l’aventure pour structurer le projet. « On propose un événement par mois à nos membres. On est une centaine dans l’immédiat. Chaque événement peut accueillir vingt à trente personnes. »
L’idée est de mêler à chaque fois un producteur de saké avec des vins, et une proposition gastronomique. Ils sont notamment allés au Vaisseau d’Adrien Cachot avant l’ouverture et ont organisé un dîner intimiste dans l’appartement-galerie de la décoratrice Alexandra Barcia. Le dernier dîner vient d’avoir lieu au restaurant Ogata, avec le sommelier Éric Baumard du George V pour les vins, et la maison de saké Masumi. Ils seront à La Pagode de Paris en juin pour une masterclass lors du Printemps Asiatique. Un cocktail avec le caviar de Neuvic se prépare pour juillet. Ce qui a commencé comme un groupe amical d’esprits curieux devient une structure pérenne, à but non lucratif, juste pour le plaisir de se rencontrer, de parler, et de découvrir les subtilités du saké. Pour les suivre et les contacter, le plus simple c’est leur compte Instagram sake_society_paris.
Coureur Devin