Table des matières
Parce que les termes autour de la gastronomie ne manquent pas, mais que leurs nuances, elles, nous échappent souvent, on vous remet les pendules à l’heure de Tokyo, pour ne plus vous mélanger les pinceaux.
- Hosomaki : mono-ingrédient
- Hako sushi : maki carré confectionné dans un moule en bois
- Temakizushi : cornet roulé à la main qui permet d’intégrer des combinaisons débridées
- Futomaki maki : moelleux comme un futon, il contient une pelletée d’ingrédients, qui doivent toutefois s’harmoniser au goût et à l’oeil
- Ehō-maki : il combine sept ingrédients, symbolisant sept divinités du bonheur
- Uramaki : roulé “à l’envers”, c’est celui qui a inspiré son cousin californien
- Kazarimaki : gros rouleau qui cache des motifs de fleurs ou d’animaux kawaii, révélés au moment de la coupe
- Le gimbap (Corée) : sorte de futomaki généreusement garni qui requiert un certain doigté. Au XIXe siècle, une coutume consistait à manger des bokssam, bouchées de le riz aux banshan (légumes cuisinés coréens) enrobées d’algues. C’est pendant la période d’occupation japonaise, de 1910 à 1945, que le gimbap est inventé – une influence qui se prolonge encore davantage après la guerre, lorsque la Corée commence à produire en masse des norimaki. Le gimbap se distingue notamment par son riz non pas vinaigré mais parfumé à l’huile de sésame grillé !
- Le « spicy tuna : galvanisé par son amour pour la cuisine tex-mex, les Ricains poussent le bouchon encore plus loin avec ce thon qui a mangé du lion !
- Le spam musubi (Hawai) : mi-sushi, mi-maki, cet ancien Hawaïen pur beurre est fourré de Spam – ce jambon en boîte qui fit bien des heureux en temps de restriction, et qui fait aujourd’hui l’objet d’un véritable culte dans l’archipel, pourtant plus célèbre pour ses poke bowls.
- Le spring roll : le pote du maki neige est-il le rejeton un brin honteux du rouleau de printemps et du maki, ou bien un coup de génie ?
Marcelle Ratafia