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La petite cuillère dans le champagne : l’idée reçue qui flingue la bulle

Photo @tsd-studio-4m2

Table des matières

C’est l’un des grands classiques des lendemains de fête : pour conserver une bouteille de champagne entamée, on y fout une petite cuillère dans le goulot, la tête en haut. Un rituel magique qui préserverait les bulles. Résultat le lendemain ? Quasi plus de bulles.

Les études menées sur le sujet* ont montré que la cuillère n’a absolument aucun effet sur la pression ou la concentration en dioxyde de carbone. En gros : les bulles s’échappent de la même manière, avec ou sans petite cuillère.

D’où vient alors ce mythe persistant ? Probablement du folklore festif : la cuillère, brillante et plantée dans la bouteille, donne une impression de ruse élégante, un remède de grand-mère qui se passe d’oreille de druide en oreille de fêtard. Et puis, avouons-le, à 2 heures du mat’, l’espoir est permis — et la flemme de trouver une autre solution aussi.

Mais alors, comment conserver son champagne pétillant ? Tout simplement en utilisant un bouchon hermétique spécialement conçu pour les vins effervescents. Voilà ! Ces bouchons maintiennent la pression et conservent les bulles jusqu’au lendemain pour sûr — et parfois, avec un peu de chance, 2 ou 3 jours. Autre option : finir la bouteille — ce qui, avouons-le, reste le moyen le plus usité Au Comptoir.

En résumé : gardez la cuillère pour le tiramisu. Les bulles, elles, préfèrent le bouchon.

*Étude très sérieuse réalisée par la faculté d’œnologie de Reims dans les années 1990.

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